Comment surmonter les échecs pour mieux rebondir dans votre parcours de vie ?

Veilleur de paix71 - le 27 Août 2025
Bonsoir à tous, Je me demandais, comment faites-vous pour encaisser les coups durs et repartir de plus belle ? C'est pas toujours facile de garder le moral et la motivation quand on se prend des murs, que ce soit dans le boulot, les relations, ou les projets perso... J'aimerais bien avoir vos astuces, vos conseils, vos retours d'expérience. Qu'est-ce qui vous aide à vous relever et à avancer malgré tout ? Y a-t-il des techniques particulières, des lectures, des philosophies qui vous inspirent ? Merci d'avance pour vos partages !
Commentaires (11)
Salut Veilleur de paix71, C'est une question super pertinente. Perso, je pense que la première étape, c'est d'accepter que l'échec fait partie intégrante du processus. Un peu comme dans les arts martiaux, tu tombes, tu te relèves, tu ajustes ta posture. L'important, c'est pas d'éviter la chute, mais de savoir comment réagir quand elle arrive. Et là, le mental joue un rôle énorme. Ensuite, je dirais qu'il faut analyser ce qui s'est passé. Pas pour se flageller, hein, mais pour comprendre. C'est quoi la racine du problème ? Est-ce que c'était un manque de préparation, une erreur de stratégie, un facteur extérieur imprévisible ? Une fois que t'as identifié les causes, tu peux mettre en place des actions correctives. Ce que j'aime bien faire aussi, c'est me recentrer sur mes valeurs. Qu'est-ce qui est vraiment important pour moi ? Pourquoi je me suis lancé dans ce projet ou cette relation au départ ? Ca me permet de retrouver du sens et de la motivation, même quand c'est la galère. Et puis, il faut pas hésiter à se faire accompagner, que ce soit par des amis, de la famille, ou un professionnel. On n'est pas obligé de tout gérer tout seul. Et pour finir, un truc qui marche bien pour moi, c'est de me fixer des petits objectifs réalisables. Ca permet de casser la spirale négative et de retrouver un sentiment de contrôle. Chaque petite victoire est une bouffée d'oxygène qui te donne l'envie de continuer. C'est comme quand tu apprends une nouvelle forme au Tai Chi, au début c'est galère et après a force de repeter tu sent l'energie. C'est important de se rappeler qu'on a tous des ressources en nous pour surmonter les échecs pour mieux rebondir , parfois faut juste les réactiver. Coté lectures, j'aime bien les ouvrages de développement personnel, mais aussi les biographies de personnes qui ont surmonté des épreuves. Ca donne une perspective différente et ça montre que c'est possible de s'en sortir. Voilà, j'espère que ça peut t'aider. N'hésite pas si tu as d'autres questions.
Veilleur de paix71, pourriez-vous préciser le type d'échecs auxquels vous faites référence ? Le contexte (professionnel, personnel, relationnel) influence considérablement les stratégies d'adaptation et les mécanismes de résilience pertinents.
Temperance Brennan, bonne question. En fait, je pensais surtout aux échecs dans le cadre professionnel, tu vois, genre un projet qui capote, une promotion qui te passe sous le nez, ou même un changement de direction qui te démotive complètement. C'est là que j'ai le plus de mal à garder le cap. Après, c'est sûr que les relations et les projets perso peuvent aussi avoir un impact, mais c'est différent. J'espère que c'est plus clair.
Dans le cadre pro, c'est vrai que c'est dur. On investit tellement de temps et d'énergie... Parfois, j'ai l'impression qu'on se définit trop par notre job, du coup un échec est vécu comme une remise en question personnelle. Pour compléter ce qui a été dit, je trouve que cette vidéo est pas mal pour remettre les choses en perspective :
C'est une vidéo de motivation qui explique bien que l'échec fait partie de la vie, et qu'il faut l'accepter pour mieux rebondir. Ça aide à relativiser et à se dire que c'est pas la fin du monde.
Mouais, les vidéos de motivation, ça marche un temps. C'est comme les patchs, ça cache la misère. Remettre en perspective, c'est bien joli, mais quand t'as un loyer à payer et que ton projet tombe à l'eau, faut plus que des paroles inspirantes, faut des solutions concrètes. Et ça, la vidéo, elle te les donne pas.
Sanji a raison, la motivation c'est bien, mais ça ne remplit pas le frigo 😅. En plus de se remettre en question et d'analyser, je pense qu'il faut aussi savoir se blinder un peu. Dans le milieu pro, y'a pas de place pour les fragiles. Faut développer une carapace, sans pour autant devenir un connard hein, mais savoir encaisser sans se laisser abattre. Et parfois, faut savoir dire "non" et se barrer avant que ça ne devienne toxique. 🦾
C'est clair que la carapace, c'est important... D'ailleurs, en parlant de "se barrer", j'ai une copine qui a démissionné récemment, elle s'est lancée dans l'apiculture ! Complètement autre chose, mais elle revit. Bon, après, faut aimer les abeilles... Mais sinon, oui, pour revenir au sujet, savoir dire non, c'est une compétence essentielle. Et si on se sent vraiment dépassé, ne pas hésiter à demander de l'aide, un avis extérieur peut souvent débloquer la situation.
Merci pour vos retours et vos conseils ! C'est toujours bon d'avoir des pistes et des exemples concrets. Je vais cogiter tout ça.
Panzer, c'est super que tu prennes le temps de "cogiter" tout ça. C'est une démarche constructive en soi. Je rebondis sur ce que disait LameVirtuose6 sur la nécessité de "se blinder". Je suis d'accord, jusqu'à un certain point. C'est vrai qu'il faut savoir encaisser, mais attention à ne pas devenir imperméable à tout. On parle quand même d'émotions, de ressenti... Si on les étouffe complètement, ça risque de ressortir d'une manière ou d'une autre, souvent de façon contre-productive. Statistiquement, les personnes qui répriment systématiquement leurs émotions ont, selon une étude récente, 40% plus de risques de développer des problèmes de santé à long terme (troubles cardiovasculaires, etc.). Et puis, ça peut aussi impacter négativement les relations avec les collègues. J'ai lu une autre étude qui montre que les managers perçus comme émotionnellement distants ont 30% moins de chances de fidéliser leurs équipes. Donc, oui, la carapace, mais pas au détriment de son propre bien-être et de sa capacité à connecter avec les autres. Peut-être qu'il faudrait plutôt parler de "résilience émotionnelle" : c'est-à-dire, être capable de reconnaître et d'accepter ses émotions, sans se laisser submerger, et de les utiliser comme un moteur pour avancer. Et puis, comme le disait Chloé, savoir demander de l'aide, c'est pas un signe de faiblesse, au contraire. C'est reconnaître ses limites et avoir l'intelligence d'aller chercher des ressources à l'extérieur. D'ailleurs, une étude de l'université de Machin a montré que les employés qui sollicitent régulièrement l'avis de leurs collègues sont 20% plus performants et 50% moins susceptibles de faire un burn-out. Comme quoi... Pour revenir à ton cas, Panzer, peut-être que tu pourrais essayer de décortiquer un peu plus finement les causes de tes échecs professionnels. Est-ce que c'est un problème de compétences (et dans ce cas, une formation pourrait être la solution) ? Est-ce que c'est un problème de stratégie (et là, un mentor pourrait t'aider à y voir plus clair) ? Ou est-ce que c'est un problème d'environnement (et dans ce cas, il serait peut-être temps de changer d'entreprise, comme l'a fait la copine de Chloé) ? En tout cas, bon courage dans ta réflexion !
Complètement d'accord avec AquaHarmonie46 sur la carapace ! C'est un équilibre à trouver. On ne peut pas être une éponge émotionnelle non plus, sinon on sature vite... C'est comme les soignants, on apprend à prendre de la distance, mais si on devient insensible à la souffrance des autres, on ne fait plus bien notre job. Faut trouver le juste milieu, et c'est pas toujours évident. Perso, j'essaie de me fixer des limites claires, de ne pas ramener le boulot à la maison, et de faire des activités qui me vident la tête (le vélo, ça aide pas mal !).
AquaHarmonie46 et Chloé soulèvent un point pertinent quant à la gestion émotionnelle. Si l'échec professionnel est lié à une surcharge cognitive, il existe des techniques de restructuration cognitive validées, comme la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT). Elle aide à observer les pensées et émotions sans s'y identifier, réduisant ainsi leur impact négatif. 🙏 Si l'environnement professionnel est en cause, identifier les facteurs de stress spécifiques est impératif. Par exemple, un manque de reconnaissance peut être adressé en demandant un feedback régulier à son supérieur, ou en documentant ses réussites pour les mettre en avant lors des évaluations. 📊 Enfin, l'activité physique régulière, comme le vélo mentionné par Chloé, est un excellent moyen de réguler le stress et d'améliorer l'humeur. 🚴♀️